ecoquartier

Quels sont les avantages de vivre dans un écoquartier ?

Les écoquartiers fleurissent dans les grandes villes comme les fleurs à la campagne. Ces nouveaux habitats font partie intégrante d’une tendance écolo en très forte hausse ces 20 dernières années. Ces quartiers très prisés des « bobos »ont – il faut bien l’avouer – de nombreux avantages.

Ces lieux de vie proposent un cadre de vie agréable et respectent la plupart du temps les grands principes du développement durable. Cependant, tout n’est pas dans tous les écoquartiers. Si ce mode de vie peut sembler idyllique, il reçoit aussi de vives critiques de la part de ses détracteurs. Alors pour ou contre les écoquartiers ?

Qu’est-ce-qu’un écoquartier ?

Le terme d’éco-quartier est apparu dans les années 2000 (en même temps que les idées de croissance verte et développement durable). Il s’agit de zones habitables respectant les grands principes écologiques permettant de penser les villes de demain. L’écoquartier est par exemple plus adapté au piétons et privilégiera systématiquement le déplacement à pieds ou à vélo plutôt que la voiture.

L’objectif de l’écoquartier

La création d’un écoquartier sous tends plusieurs idées et quelques grands principes. Un écoquartier doit tout d’abord respecter les grands principes environnementaux, mais aussi valoriser la vie en communauté. Le vivre-ensemble prends alors tout son sens.

  • Design utile pour tous : Des constructions innovantes répondant aux besoins de tous les locataires. Le design utile est donc un principe de base d’un écoquartier.
  • Diversité des activités : l’écoquartier est pensé comme un lieu de vie en commun. A l’opposé des zones résidentielles pavillonnaires entourant la plupart des villes ou d’une cité dortoir, l’écoquartier proposera un ensemble d’activités pour se habitants. Cela va de l’école primaire, en passant par la salle de sport, la crèche ou les services de proximité les plus nécessaires pour le bien-être des habitants.
  • Respect de l’environnement : Un écoquartier doit être écoresponsable. Les constructions dans ce type d’habitations seront en règle avec les normes environnementales et la pollution (visuelle, sonore, ou technologique). Un quartier écoresponsable sera connecté aux transports en commun et facilement accessible pour éviter l’usage excessif de la voiture.

 La vie collective est plus que la simple addition des vies individuelles source : eco-quartier.fr

vivre ecoquartier
  • Mixité sociale : la théorie veut qu’un écoquartier respecte une certaine mixité sociale. Les gens viendront alors d’horizons différents et n’auront pas tous le même âge, les mêmes origines, les mêmes moyens… Cela pour éviter les « entassements généalogiques où sociaux » – erreurs effectuées par le passé – consistant à regrouper tel type de classe sociale au même endroit (cité, zone HLM, quartier étudiant etc.). L’écoquartier veut inciter ce brassage pour créer un avenir en commun.Dans la réalité, il faut bien avouer que les écoquartiers sont largement réservés aux classes les plus riches. Bien que les mairies se battent pour apporter de la diversité dans ces zones privilégiées, les prix de l’immobilier parlent d’eux-mêmes. Il suffit de regarder sur des site de comparateurs de prix comme Nestoria.fr pour s’en convaincre.
  • Un espace en commun pour un projet en commun : l’écoquartier souhaitent la participation de tous. Ainsi un rapport gouvernemental [1] nous indique quelques exemples de participation collectives que l’on peut trouver dans les écoquartiers.
    Ex : la mise en place d’un site web tenu par les habitants pour favoriser la communication et inciter à la l’organisation d’activités culturelles comme une exposition sont des événements tout à fait envisageables et communs que l’on retrouvera dans un écoquartier. Nous trouverons aussi – très souvent – dans les écoquartiers des alternatives de consommation comme celle des circuits courts pour rester écologiquement correct.
  • Bilan carbone à la baisse : vivre ensemble tout en respectant l’environnement sont les enjeux principaux des écoquartiers. Ces enjeux passent forcément par une production plus réfléchie de l’énergie et des matériaux de construction. Les architectes choisiront alors des matériaux à faible impact environnemental afin de réduire l’empreinte carbone des habitants.

SOURCES

[1] http://www.normandie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/03.g.faburel_participation_engagement_eq.pdf

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